S’assurer de la sauvegarde du patrimoine culturel est un devoir. Parler de cette valeur d’appartenance était au cœur de la cérémonie d’ouverture du « Projet de renforcement de la sécurité des musées dans la région du Sahel et lutte contre le trafic illicite des biens culturels : cas de vingt-deux musées au Mali et au Burkina Faso ». C’était le mardi 24 janvier 2023 au Musée National du Burkina Faso.
Faire des musées des véritables pôles d’attraction est l’objectif principal du projet de renforcement de la sécurité des musées. C’est pourquoi à l’ouverture de ces ateliers de formations, des professionnels de musées du Mali, du Burkina Faso, de l’Italie, de la France et de bien d’autres pays se sont attardés sur cet aspect. Les bénéficiaires de ce projet sont 22 musées toujours fonctionnels et qui ont un potentiel culturel à préserver au Mali et au Burkina Faso.
Pour Sophie DELEPIERRE représentante du secrétariat général du Conseil international des musées (ICOM) à Paris : « les acteurs des musées doivent tout mettre en œuvre pour minimiser les conséquences de la guerre sur la protection du patrimoine c’est notre devoir à tous de l’assurer ». A travers des Modules sur la gestion et la protection du patrimoine culturel les responsables des Musées seront outillés.
« Cela, en vue de faire face aux destructions de nos trésors ancestraux », a précisé Rimtalba Emmanuel OUEDRAOGO ministre de la communication de la culture des arts et du tourisme dans son allocution d’ouverture.
Ce projet à l’endroit des douze musées Maliens et des 10 burkinabé a été financé par ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflits).