Comment aider les nouveaux bacheliers à bien s’orienter dans leurs futures études ? Tel est l’objectif principal du salon national de l’information et de l’orientation dont la 7ème édition a eu lieu du 11 au 15 juillet 2022 à Ouagadougou.
Près d’une trentaine d’établissements d’enseignement supérieur publics et privés ont pris part à l’édition 2022 du salon national de l’information et de l’orientation. Elles ont toutes pour objectif commun d’augmenter leur visibilité et proposer aux visiteurs la diversité de filières d’études disponibles. Cette année les formations dans le domaine de l’informatique et de la technologie semblent avoir retenu l’attention des visiteurs.
Pour Brice KARFO, nouveau bachelier, « le monde d’aujourd’hui serait invivable sans le digital ». L’informatique est donc un domaine d’avenir, et poursuit-il, « le Burkina Faso a plus que jamais besoin d’informaticiens confirmés ». Il prend alors le soin de visiter avec intérêt la multitude de stands qui lui sont proposés.
Vladimir TRAORE est en licence 3 d’électricité et représente l’institut supérieur du génie électrique (ISGE). Même si son école n’est plus à présenter, il trouve intéressant de toujours maintenir la veille. Après cinq jours d’exposition l’étudiant trouve que les nouveaux bacheliers s’intéressent essentiellement aux réseaux informatiques. Le pavillon Kilimandjaro du SIAO est bruyant. Les exposants et les visiteurs discutent partout dans la salle. Certains utilisent des dépliants pour présenter leur école pendant que d’autres tentent de convaincre les visiteurs de la qualité de leur formation.
Ben BAMOGO est un nouveau bachelier. Il visite pour la première fois le salon de l’information et de l’orientation. Titulaire d’un Bac G2, il a en main plusieurs flyers de différentes écoles supérieures et nourrit l’espoir de trouver une université qui propose une formation en finance comptabilité.
La Direction de l’Information et de l’Orientation scolaire professionnelle et des bourses (DIOSPB) rattachée au MENAPLN n’a pas manqué à l’appel. Des conseillères d’orientation sont venues effectuer une collecte de données. Sa mission est entre autres, de canaliser les produits du système éducatif burkinabè du primaire jusqu’à l’obtention du baccalauréat. A partir de cette étape la responsabilité de l’orientation revient au CIOSPB.
Le SIO intéresse aussi d’autres acteurs comme les particuliers. Ils saisissent l’aubaine pour faire la promotion de leurs produits. C’est le cas de la société Watam qui est venue faire la promotion de ses motos. Son objectif : permettre à chaque étudiant d’avoir un moyen de déplacement rapide.