Depuis sa prise de pouvoir le 30 septembre dernier, le capitaine Ibrahim Traoré et ses paires du MPSR2 ont déclaré une guerre généralisée contre le terrorisme. Une série de mesures ont été prises pour reconquérir l’intégrité du territoire national.
Les forces armées du Burkina semble maintenant prêtes à aller au combat.
La nouvelle équipe au pouvoir a procédé à une réorganisation de l’armée. Ainsi, trois nouvelles régions militaires sont créées, portant à six leur nombre. Une nouvelle région aérienne est mise en place, portant désormais à deux le nombre de régions aériennes. Il y a également la mise en place de six légions de gendarmerie et de six groupements de forces.
Ibrahim Traoré a aussi signé un décret portant création de six bataillons d’intervention rapide (BIR) au sein des forces armées visant à intervenir le plus rapidement possible et le plus en avant, en privilégiant la mobilité et la puissance de feu.
Le MPSR a en second lieu procédé au recrutement de volontaires pour la défense de la patrie. C’est ainsi que le 24 novembre 2022 ,90.000 personnes, destinées à seconder l’armée dans la lutte contre le terrorisme sont enrôlés.
Les autorités de la transition ont également engagé un rapprochement avec la Russie qu’elles jugent être un meilleur allié dans la lutte contre le terrorisme. En effet, en décembre le premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela s’est rendu à Moscou.
En plus de toutes ses mesures, une stratégie nationale de lutte contre le terrorisme est en préparation.
Un budget d’environ 623 ,3 milliards a été arrêté pour la lutte contre le terrorisme en 2023.
Grace à ce budget, l’armée burkinabé pourra bénéficier de matériels et moyens de combat sophistiqués tels que les mitrailleuses (FN, MAG Browning …), des véhicules blindés (ACMAT ALTV 45, EE…), des pistolets (MAB P15, MAC 50 …), Humbert Tétras (avion de surveillance), Mikoyan Gourevitch MIG -17 (avion chasseur bombardier, version MIG 17)
Emeline NIGNAN
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