Le Conseil économique et social (CES) entend créer un cadre de réflexion en vue de faire
des propositions pour venir à bout de l’hydre terroriste. Cette préoccupation est l’ordre
du jour de sa première session ordinaire de l’année dont l’ouverture a eu lieu ce mardi
12 juillet 2022. La session durera jusqu’au 8 aout 2022.
« Restauration de la sécurité et maintien d’une paix durable au Burkina Faso ; Quelles
stratégies et actions endogènes et exclusives » ? tel est le thème de cette première session
ordinaire de l’année du CES.
Aujourd’hui, près de la moitié du pays est hors de contrôle. Cela fait dire à Bonaventure
Dim-Sondgo OUEDRAOGO, président du CES : « Appelé il y a de cela très longtemps pays
des hommes intègres, peuple courageux et travailleur, (…) notre pays le Burkina Faso vit
depuis quelques années l’un des pires moments de sa grande et glorieuse histoire ».
« Le thème de cette cérémonie ordinaire interpelle tous les acteurs de la société burkinabè à
travailler en synergie pour vaincre le terrorisme qui met à mal la condition humaine au
Burkina Faso depuis près de sept ans ». renchérit Nestor Thiombiano, Vice-Président de la
commission chargée des affaires institutionnelles et de la bonne gouvernance.
Le CES se veut un cadre de réflexion et de propositions pertinentes pour la résolution du
problème de l’insécurité et à la construction du pays. Au cours des 28 jours que durera la
présente session, les membres du CES suivront, dans un premier moment, dix-huit (18)
communications sur des thèmes divers afin de renforcer leurs connaissances du fléau. Ensuite,
ils feront des suggestions exploitables. « Ce sera là l’espoir d’avoir amorcé le processus de
retour de la paix au Burkina Faso » pense Bonaventure Dim-Songdo OUEDRAOGO qui a
commencé son allocution par une pensée et une minute de silence à l’endroit des Forces de
Défense et de Sécurité, des Volontaires pour la Défense de la Patrie ainsi que pour toutes les
victimes du terrorisme. Il dit être conscient que des hommes et des femmes se soient déjà
penchés sur la question sécuritaire. Aussi, exhorte-il les 90 membres de son institution à être
concrets et pragmatiques dans leurs propositions et suggestions afin que cela serve de bases
solides pour l’exécutif.
Il a aussi appelé tous les burkinabé à taire leurs divergences et pour faire front contre
l’ennemie commun qu’est le terrorisme.
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