Les parkeurs du SIAO veillent au « grin ». Durant les dix jours du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou, les parkeurs se font les garants de la sécurité des engins des visiteurs de cette 16eme édition.
Les engins à deux et à quatre roues s’étendent à perte de vue sur l’espace vide qui fait face à la Direction des Moyennes Entreprises du Centre. Chaque équipe de parkeurs est organisée de sorte à ce qu’il y ait un guide au bord du bitume. Ce dernier guide les nouveaux venus au compartiment d’espace réservé à son équipe de travail. C’est la course de vitesse entre ceux-ci. Chacun veut être le premier à convaincre le client.
Il est 18h 20 quand Nikiema Mohamadi dit avoir Parké environs 300 motos, depuis 15h. « Avec le SIAO le parking coûte 200f si non le prix habituel est de 100f », dit-il en souriant. Pour lui, l’heure n’était pas à l’organisation d’une telle activité.
Au fur et en mesure que la nuit tombe le travail s’accroît. Au même moment, La vigilance des parkeurs devient plus grande. D’aucuns trouvent tout de même que « la mobilisation de l’édition en cours ne vaut pas celle de l’édition précédente.
OUÉDRAOGO Mahamadi est parkeur depuis 1997. Le quadragénaire dit être au travail depuis 6h30 et c’est à 22h qu’il pourra rentrer chez lui pour être là tôt demain matin. Il prend le temps d’aller garer des engins puis il poursuit « si le parkeur doit s’en tenir à ce que son patron lui donne il ne peut pas gérer une famille ». Du haut de ses 42 ans monsieur OUÉDRAOGO reste figé et soupire: « le vendredi et le dimanche l’on m’a volé deux motos ici. A la fin du SIAO il faut que je rembourse ».
Cela est arrivé malgré le renforcement du dispositif de sécurité du site durant cette 16ème édition du SIAO.
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